Fibromyalgie : 10 conseils pour réduire la douleur

Fibromyalgie : 10 conseils pour réduire la douleur

Comment changer de vie grâce aux conseils d’un célèbre physiothérapeute.

Il n’existe pas encore de véritable remède pour cette maladie, mais vous pouvez aller mieux. Et depuis de nombreuses années. Voici

  1. Connaissez votre douleur
    Cela peut paraître étrange, mais la douleur est utile, elle nous aide à nous sentir mieux, elle a sa propre signification. La douleur est la sonnette d’alarme qui nous signale des situations à risque ou quelque chose de nuisible pour notre organisme.

La douleur ne peut être comprise en se limitant simplement à la partie sensorielle, c’est-à-dire aux récepteurs qui sont situés dans de nombreuses parties de notre corps et qui enregistrent chaque stimulus ; la douleur est une expérience individuelle et subjective.

  1. Ne vous concentrez pas sur votre douleur
    Chez les personnes souffrant de fibromyalgie, le circuit de la douleur s’est mis en branle : le cerveau reconnaît chaque stimulus comme douloureux, même s’il ne l’est pas. Cette chaîne peut être brisée. Commencez par ne pas vous concentrer sur la lutte contre la douleur. Tant que vous vous concentrez sur votre souffrance, la douleur ne fera qu’augmenter.
  2. Commencez à bouger
    Vous avez peur de bouger parce que vous pensez que le mouvement augmente la douleur. C’est le contraire. Moins vous bougez, plus votre cerveau reste en alerte à tout stimulus. Vous devez introduire lentement de petits moments d’activité dans votre journée, ceux dont vous avez besoin pour la vie quotidienne : marcher, faire les courses, monter les escaliers. Plus la douleur est grande, plus l’objectif que vous devez vous donner est petit. Mais tout cela est important car le mouvement permet la production de sérotonine, la substance qui aide à contrôler la douleur.
  3. Faites attention à votre alimentation
    Il existe aujourd’hui plusieurs études qui traitent de la relation entre l’alimentation et la fibromyalgie. Il est essentiel de garder vos intestins en bonne santé. De nombreuses personnes sont hypersensibles à certains groupes d’aliments qui, consommés en excès, peuvent affecter l’équilibre de la flore intestinale et créer une inflammation de la muqueuse.
  4. Améliorez la qualité de votre sommeil
    Le sommeil est l’un des principaux problèmes des personnes souffrant de fibromyalgie. Il s’agit généralement d’un sommeil très perturbé, avec des réveils constants pendant la nuit et, le matin, une sensation de grande tension dans tout le corps. Et cela crée de la frustration, en plus de rendre l’activité physique du lendemain fatigante, ce qui, au contraire, est un élément clé pour réduire la douleur.
  5. Réduire le stress
    Les personnes atteintes de fibromyalgie sont plus vulnérables au stress et sont incapables d’y réagir de manière adéquate. C’est pourquoi il est important de trouver des moments de détente et de relaxation pendant la journée, par exemple avec le yoga, la méditation, les techniques de respiration, les promenades ou toute activité qui vous procure un sentiment de paix et de tranquillité. Essayez lentement de mettre de côté et de corriger les situations qui créent un grand stress et qui, par conséquent, augmentent votre anxiété, vos tensions musculaires et vos maux de tête.
  6. Apprenez à vous complimenter
    Votre chemin vers la guérison est sans aucun doute difficile et c’est pourquoi il doit se faire par petites étapes. Se féliciter mentalement peut être très bon pour l’esprit ; il faut commencer à VRAIMENT se féliciter de chaque pas que l’on fait, même si ce n’est qu’un pas de plus, sans attendre que les autres vous disent à quel point vous êtes bon. Cela vous fera gagner de plus en plus de confiance en vous et vous encouragera à continuer et à trouver de nouveaux objectifs. Vous verrez qu’à un moment donné, même votre entourage se rendra compte de votre engagement et de vos résultats.
  7. Souriez et riez plus souvent
    Ce n’est pas anodin et vous devez faire l’effort de le faire souvent, presque comme un exercice. Sourire et rire changent radicalement l’état d’esprit et, d’un point de vue physiologique, libèrent des substances qui aident à combattre la dépression et la mauvaise humeur.
  8. Transformez votre langage et vos pensées
    Les mots que vous dites ou pensez dans votre tête ont un pouvoir énorme.

Si vous vous adressez à vous-même ou utilisez un langage qui contient des mots débilitants, forts, qui vous jugent, le résultat ne peut être que négatif ; vous ne ferez que nourrir votre sentiment d’impuissance et d’anxiété. Essayez d’éliminer de votre tête et de vos discours des mots extrêmes comme « atroce », « terrible », « je n’y arriverai jamais », « ce sera toujours comme ça » et remplacez-les par des affirmations plus positives, comme « aujourd’hui je ne me sens pas très bien mais… », « cette chose que je ne peux pas faire et je peux la changer, la modifier… ».

  1. Ne vous isolez pas
    Il est fondamental que vous ne vous isoliez pas, même si la douleur limite beaucoup votre autonomie. Ne renoncez pas à vos activités et engagements habituels, car ils sont importants pour vous donner le sentiment de faire partie du groupe, de la famille, de la société et pour vous stimuler à continuer. Si vous éprouvez des difficultés à certains moments, réduisez ces engagements en fonction de votre état, mais ne les abandonnez pas complètement.