Pour les sujets concernés, il reste une maladie relativement taboue, à cause de la partie dans laquelle elle se trouve. Très souvent, elle peut même être accompagnée par un problème hygiénique, qui ne varie pas en fonction des causes. Pourtant, elle peut être une source de douleurs régulières, d’inconfort et de gêne.
Le recours aux médicaments, aux traitements locaux et aux compléments alimentaires
En général, c’est la douleur qui nécessite un traitement en priorité. Elle est particulièrement inconfortable et susceptible d’atteindre un niveau très élevé. Ainsi, lors d’une forte douleur, la prise des antalgiques, tels que le paracétamol, est la solution la plus rapide. Pourtant, il est déconseillé de prendre de l’ibuprofène et de l’aspirine, car ils risquent d’entraîner des saignements complémentaires.
En revanche, il existe des remèdes locaux, notamment des anti-inflammatoires et des anesthésiques, élaborés spécifiquement pour les crises d’hémorroïdes. Heureusement, ils peuvent s’acheter sans ordonnance et sont faciles à appliquer, car ils sont sous forme de suppositoires et de crèmes. Parmi les crèmes rectales, on reconnaît le Tronothane, le Sédorrhoïde et les Titanoréïnes.
Le rôle principal de tous ses remèdes est le soulagement des douleurs et le dégonflement de l’hémorroïde. En outre, on peut recourir aux veinotoniques pour la décongestion des vaisseaux qui s’encombrent.
La mise en place des astuces faciles à accéder
Par ailleurs, il existe un certain nombre de recommandations et astuces, permettant à l’amélioration de la situation, de manière rapide. Certaines d’entre elles permettent même à la prévention de la formation d’une crise. Lors des douleurs trop intenses, le port des sous-vêtements en coton permet de s’offrir un confort. Dans les cas de douleurs accompagnées par des démangeaisons, la mise en œuvre d’une compresse froide est idéale.
Une autre solution très prisée par les sujets atteints de cette maladie est la prise d’un bain de siège. Cependant, vous devrez utiliser de l’eau tiède et cela se fait à maintes reprises, durant un quart d’heure. Il s’agit notamment d’un excellent moyen au soulagement des démangeaisons et à la diminution des enflures.
Pour certains, la pratique des activités sportives, telles que le yoga, la natation et la marche, est fortement recommandée. Elle contribue grandement à l’optimisation des vaisseaux sanguins.
Le recours aux soins chirurgicaux
Dans le cas où toutes ces options ne fonctionneraient pas, la nécessité des interventions chirurgicales peut s’avérer incontournable. Toutefois, il s’agit des cas relativement rares.
À l’égard des hémorroïdes externes, l’intervention chirurgicale consiste à l’enlèvement d’une peau qui entoure la cavité anale. Cela ne nécessite qu’une anesthésie locale et c’est une excellente solution à la prévention des récidives. Ce sera également une opportunité à l’enlèvement des veines atteintes, mais il faut attendre 72 heures à la suite du déclenchement d’une crise.
Concernant les hémorroïdes internes, il existe désormais un certain nombre de méthodes afin de s’en débarrasser. Parme cela, on reconnaît :
- La ligature élastique (la mise en place d’une bande de caoutchouc)
- La sclérothérapie (l’injection d’une substance chimique)
- La cryothérapie ou la coagulation (le gel ou le brûlage du tissu hémorroïdaire)
Le hémorroïdectomie (le retrait d’une partie du tissu hémorroïdaire au bistouri)
